Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans un décryptage qui promet d’être aussi passionnant que crucial pour vos portefeuilles ! L’année 2025 s’annonce comme un véritable carrefour pour la finance mondiale, avec les États-Unis qui pourraient redéfinir en profondeur leur approche économique. Oubliez la prudence post-crise de 2008 ; un vent de changement souffle sur Washington, suggérant une réorganisation audacieuse du régime monétaire et budgétaire. Cela pourrait remettre en question l’indépendance de la Réserve fédérale telle que nous la connaissons, la transformant en un véritable instrument au service des objectifs de l’exécutif. Mais ne vous y trompez pas, cette manœuvre n’est pas qu’une affaire intérieure. Elle se profile comme une stratégie de taille dans la bataille économique mondiale pour la suprématie financière, un duel d’envergure face à la Chine. Attendez-vous à des secousses sur les marchés, à des ajustements dans vos stratégies, mais aussi à des opportunités inédites pour ceux qui sauront anticiper ce nouveau paradigme. Restez connectés, car le jeu en vaut la chandelle !
En bref : Les points clés à retenir sur cette confrontation financière
- 🌪️ Une refonte majeure de l’architecture financière américaine se profile en 2025, transformant le rôle de la Fed et du Trésor.
- 💸 L’objectif : financer une croissance nominale élevée et une inflation modérée pour gérer l’énorme dette publique, sans céder à l’austérité.
- 📈 Les investissements étrangers et les actifs risqués pourraient en bénéficier, tandis que les épargnants et les obligations long-duration devront revoir leurs positions.
- 🐉 Cette nouvelle approche est avant tout une arme géostratégique des États-Unis face à la Chine, visant à affaiblir sa position macro-financière et sa capacité d’influence.
- 💰 Le dollar américain est appelé à conserver sa puissance économique, agissant comme un outil politique pour renforcer l’industrie nationale et attirer les capitaux.
- 🎲 Les marchés obligataires pourraient connaître une décennie où leur prix sera moins « libre » qu’auparavant, sous l’influence directe des politiques gouvernementales.
Le grand remaniement financier américain : Un vent nouveau souffle sur Washington
L’idée que des figures comme Bessent et Hassett puissent être nommées à des postes clés comme le Secrétariat au Trésor et la tête de la Réserve fédérale en 2025, ce n’est pas juste un remaniement de personnel. C’est un véritable tremblement de terre structurel pour la finance des États-Unis, une réécriture totale du régime monétaire mis en place après 2008. Imaginez : la Fed ne serait plus le gardien indépendant de la stabilité des prix, mais un instrument de liquidité directement aligné sur les objectifs de la Maison-Blanche. De son côté, le Trésor retrouverait son rôle historique de centre névralgique de la politique économique, rappelant les années 1940 et 1950 où Washington orchestrant dépenses publiques, contrôle des taux et effort industriel national. C’est une vision audacieuse, presque révolutionnaire, qui pourrait changer la donne pour tous les acteurs du marché mondial.

Pour les investissements étrangers et les investisseurs obligataires, cette transformation est capitale. Fini l’objectif de réduction de la dette publique par l’austérité, car une dette de plus de 35 000 milliards de dollars ne peut être gérée ainsi sans risquer une crise systémique. L’ajustement passera par une croissance nominale vigoureuse et une inflation structurellement plus élevée que les taux réels. Cela se traduirait par une période durable de répression financière, où les obligations souveraines serviraient moins à générer du rendement qu’à stabiliser le système. Bessent, par exemple, aurait déjà réorganisé la machine financière en assouplissant certaines régulations, en orchestrant des rachats d’obligations et en coordonnant activement avec les acteurs du marché. La confiance retrouvée dans ces mesures pourrait soutenir la puissance économique américaine et transformer les relations internationales autour de ce nouveau modèle.
Le message pour les porteurs d’obligations est donc limpide : le rendement réel sera sous pression, et la duration ne sera plus le moteur de performance habituel. Le « carry » (le portage) deviendra central, mais attention, le risque de pertes réelles reste palpable tant que l’inflation dépasse les taux. Historiquement, un tel régime est peu favorable aux épargnants et aux investisseurs à long terme, mais il fait les beaux jours des actifs risqués, des matières premières et de tout ce qui profite d’une croissance nominale soutenue. C’est un véritable pari sur l’avenir, où la politique monétaire se met au service d’objectifs de croissance ambitieux, bousculant les vieilles habitudes et forçant chacun à reconsidérer ses stratégies. Ce virage est une opportunité pour ceux qui savent se positionner, mais il demande une vigilance accrue pour éviter les écueils.
Voici les changements majeurs envisagés :
- ✅ Une Réserve fédérale plus coordonnée avec l’exécutif, délaissant une partie de son indépendance traditionnelle.
- 💰 Un Trésor redevenant le centre opérationnel de la politique économique, comme à l’époque des grands efforts nationaux.
- 📈 L’adoption d’une stratégie de croissance nominale et d’inflation pour gérer la dette, plutôt que l’austérité.
- 🛡️ Une période de répression financière où les obligations souveraines servent de pilier de stabilité.
- 🚀 Un environnement favorable aux actifs risqués, aux matières premières et aux investissements bénéficiant d’une croissance nominale.
Kevin Hassett : L’économiste qui pourrait surprendre à la tête de la Fed
Kevin Hassett, ce nom pourrait devenir synonyme de surprise à la tête de la Réserve fédérale. Son profil est à l’opposé de ce que l’on a connu avec des présidents comme Powell. C’est un économiste résolument pro-croissance, beaucoup plus souple sur la question de l’inflation, et surtout, il est en parfaite harmonie avec les impératifs industriels de long terme des États-Unis. Sa nomination sonnerait le glas d’une Fed obsédée par la discipline monétaire, pour laisser place à une institution active, coopérative, et tournée vers la maximisation de la capacité productive du pays. Avant de travailler avec Trump, Hassett a conseillé de grandes figures républicaines, mais sa récente métamorphose est remarquable : il est devenu un ardent défenseur des droits de douane et des réductions d’impôts visant à réduire le déficit, des positions autrefois atypiques pour un intellectuel du CEA.
Bien sûr, l’histoire nous rappelle des précédents complexes, comme Arthur Burns sous Richard Nixon en 1970. Sous pression de la Maison-Blanche, Burns avait baissé les taux, déclenchant une flambée inflationniste qui a mis plus d’une décennie à être maîtrisée. Certains experts estiment qu’une pression politique accrue sur la Fed pourrait entraîner une hausse des prix de 8 % sans aucun effet positif sur la croissance économique. Pourtant, Hassett lui-même a déclaré que « la politique monétaire doit être totalement indépendante de toute influence politique », et les marchés obligataires ont réagi avec calme à l’annonce de sa position. Comme de nombreux juges de la Cour suprême, il pourrait bien gagner en indépendance une fois en fonction, décevant ceux qui l’auraient nommé.
Mais ne nous y trompons pas, il a aussi affirmé que « les Américains peuvent s’attendre à ce que le président Trump choisisse quelqu’un qui les aidera… à obtenir des prêts automobiles moins chers et un accès plus facile aux prêts hypothécaires ». La question de son influence réelle se pose. Un président de la Fed n’est pas tout-puissant ; une baisse significative des taux nécessiterait le soutien de ses collègues gouverneurs, ce qui est loin d’être garanti. Attendez-vous, au minimum, à la fin de l’unanimité observée sous Powell, et à un système de vote au sein de la banque centrale qui ressemblerait davantage à celui de la Cour suprême. Le véritable risque serait une pression politique pour destituer des gouverneurs non alignés, comme Lisa Cook, ce qui pourrait remettre en cause l’indépendance de l’institution. Dans ce nouveau régime, la gestion des taux directeurs ne serait plus un outil réflexe, mais une partie d’une stratégie plus large visant à renforcer la puissance économique et technologique nationale. La guerre commerciale prendrait alors une dimension inédite, influençant directement la façon d’investir et de penser l’économie.
Les enjeux pour la Fed et son indépendance :
- 🔄 Un changement de cap majeur, vers une Fed plus proactive et axée sur la croissance.
- 🤔 Une indépendance potentiellement remise en question par des pressions politiques.
- 🏛️ Des décisions sur les taux qui pourraient devenir plus politiques qu’économiques.
- ⚖️ Une possible reconfiguration de la Cour suprême sur les affaires liées à la Fed.
- 📈 Des conséquences directes sur les prêts aux ménages et le financement des entreprises.
L’ère de la géoéconomie offensive : Quand la finance devient une arme contre la Chine
Cet alignement Bessent–Hassett n’est pas seulement une question d’économie interne ; c’est une véritable stratégie géopolitique offensive. La coordination Fed-Trésor permettrait de soutenir une politique industrielle agressive, d’absorber les déficits liés à la relocalisation des productions, et de mener une guerre financière implicite contre la Chine. Cela se ferait via un mélange astucieux d’inflation domestique contrôlée et de financement massif du complexe techno-industriel américain. Pour les marchés obligataires, cela annonce une décennie où l’offre de dette augmentera structurellement, mais où son prix sera moins « libre » qu’auparavant. C’est de la géoéconomie pure et dure, calibrée pour une rivalité structurelle. L’objectif est clair : consolider la base industrielle américaine, sécuriser l’hégémonie technologique et maintenir un avantage stratégique décisif dans les relations internationales.
Cette configuration, si elle se concrétise, transformerait profondément la dynamique entre les États-Unis et la Chine. Pékin a bâti sa montée en puissance économique sur une croissance rapide et une dépendance calculée au système financier en dollars. Ce système lui permettait de recycler ses excédents commerciaux en Treasuries et de stabiliser le renminbi. Or, si les États-Unis décident d’utiliser l’inflation comme outil d’érosion de leur dette et de compression des taux réels, la Chine se retrouve pénalisée : la valeur réelle de ses avoirs en dollars diminue, et sa capacité à utiliser ses réserves comme levier d’influence s’affaiblit. La rivalité monétaire se mue en une bataille économique pour la croissance nominale, un terrain où l’économie chinoise est fragilisée par sa démographie, une productivité en recul et des tensions sur la demande interne. La politique monétaire devient alors un véritable instrument de puissance dans la compétition pour la suprématie financière.
Le nouveau régime américain vise également à réorienter les flux de capitaux mondiaux. En maintenant les Treasuries comme collatéral central du système financier global et en assouplissant la régulation bancaire, Washington crée un environnement où la demande de sa dette est structurée par des règles et des besoins de liquidité. Cela réduit la marge de manœuvre de Pékin dans sa tentative de promouvoir le renminbi à l’international. Malgré les efforts de la Chine avec ses systèmes de paiement alternatifs ou ses initiatives BRICS, l’écosystème financier global reste dominé par un actif sans équivalent : le Trésor américain. Sur le plan industriel, cet alignement Fed-Trésor permettrait aux États-Unis de financer rapidement des secteurs stratégiques comme l’intelligence artificielle, les semi-conducteurs ou l’armement, des points de friction directs avec la stratégie « Made in China 2025 ». La différence majeure ? Les États-Unis financent leur réarmement industriel avec une monnaie de réserve mondiale et une capacité quasi illimitée à absorber les déficits via les marchés globaux, tandis que la Chine doit jongler avec une monnaie non convertible et un système bancaire déjà sous pression.
Les conséquences géostratégiques pour la Chine :
- 📉 La valeur réelle des avoirs chinois en dollars pourrait diminuer, affaiblissant leur levier d’influence.
- 🚫 Une réduction de la marge de manœuvre pour promouvoir le renminbi à l’international face à la suprématie du dollar.
- ⚔️ Une compétition accrue dans les secteurs stratégiques (IA, semi-conducteurs) avec un coût du capital plus avantageux pour les États-Unis.
- 🌐 Des défis pour la construction d’un « écosystème sino-centré » dans le Sud global face à une Amérique qui subventionne massivement.
- 📊 Une fragilisation face à la rivalité de croissance nominale, en raison de défis démographiques et de productivité.
Les faiblesses et les opportunités d’un nouveau régime
Malgré cette vision cohérente et offensive, le principal point faible du régime américain reste la confiance internationale dans la dette US. Tant que le monde accepte les Treasuries comme actifs sans risque, les États-Unis peuvent financer un cycle entier de réindustrialisation. Mais si l’inflation venait à déraper de manière incontrôlée, ou si une crise politique interne remettait en cause la stabilité institutionnelle, la mécanique pourrait rapidement devenir instable. À l’inverse, la Chine reste vulnérable à son incapacité à générer une croissance réelle suffisante, à son manque d’actifs financiers crédibles à l’international, et à la fragilité de son secteur immobilier. Une structure très centralisée peut devenir un amplificateur de fragilité en cas de choc.
Entre-temps, et sauf choc exogène majeur, ce régime est clairement haussier pour les marchés. Il se veut cohérent, proactif, pro-croissance et porteur d’une vision claire – une rareté dans le monde macro actuel ! L’ère du « higher for longer » des taux d’intérêt pourrait être structurellement terminée, remplacée par un environnement où les taux réels sont plus bas et la croissance nominale plus élevée. C’est précisément le type de climat dans lequel les actifs risqués prospèrent. Le dollar américain deviendrait un outil politique, les déficits un instrument de puissance économique, et l’inflation un paramètre contrôlé plutôt qu’un ennemi absolu. Cette reconfiguration audacieuse pourrait bien être le moteur d’une nouvelle ère pour les investissements et les marchés.
L’alignement Bessent–Hassett inaugure donc une nouvelle phase de la rivalité entre les États-Unis et la Chine, où le champ de bataille n’est plus seulement technologique, industriel ou militaire, mais fondamentalement financier. Les deux géants cherchent à organiser leur système monétaire, leur appareil budgétaire et leur modèle de croissance pour gagner la guerre de puissance à long terme. Dans ce cadre, le nouveau régime américain offre un avantage stratégique décisif : la capacité à financer durablement sa puissance sans contrainte immédiate, tout en affaiblissant la position macro-financière de la Chine. C’est un jeu complexe, mais passionnant, dont les implications se feront sentir sur le marché mondial pour les années à venir.
Les implications pour les investisseurs :
- 🚀 Un environnement « taux réels plus bas, croissance nominale plus élevée » : idéal pour les actifs risqués.
- 💸 Une érosion lente de la valeur du cash, incitant à posséder des actifs comme « assurance-vie macro ».
- 📉 Des obligations avec un rendement réel sous pression, et la duration moins pertinente pour la performance.
- 🛡️ Le dollar maintenu comme monnaie de réserve mondiale, mais aussi utilisé comme outil politique.
- 💡 Des opportunités dans les investissements industriels et les infrastructures, financés massivement par l’État.
Comment le nouveau régime financier américain pourrait-il affecter mes investissements ?
Ce régime, axé sur la croissance nominale et l’inflation, est historiquement favorable aux actifs risqués (actions, matières premières, certaines cryptomonnaies) et aux investissements industriels. En revanche, il pourrait pénaliser les épargnants et les détenteurs d’obligations à long terme, en raison d’une pression sur les rendements réels et d’une érosion de la valeur du cash.
Quel rôle jouera la Réserve fédérale dans cette nouvelle configuration ?
La Fed pourrait voir son indépendance réduite et devenir un instrument de la politique exécutive, davantage axée sur le soutien de la croissance et de la capacité productive, plutôt que sur la seule stabilité des prix. Cela pourrait mener à des décisions de taux plus influencées par des impératifs politiques et industriels.
En quoi cette stratégie américaine représente-t-elle un défi pour la Chine ?
Cette nouvelle approche vise à affaiblir la position macro-financière de la Chine en dévalorisant ses avoirs en dollars via l’inflation contrôlée, en limitant la promotion du renminbi et en finançant massivement les secteurs stratégiques américains. Cela rendra plus difficile pour la Chine de concurrencer les États-Unis sur la scène économique mondiale.
Quels sont les principaux risques associés à cette nouvelle politique financière ?
Le principal risque est la perte de confiance internationale dans la dette américaine si l’inflation dérape ou si une crise politique interne met en péril la stabilité institutionnelle. Pour les investisseurs, il y a un risque de pertes réelles sur les obligations si l’inflation reste supérieure aux taux d’intérêt.
Il est important de prendre un RDV avec un conseiller financier avant tout investissement : Prendre un RDV avec un conseiller


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