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Ces villes où le pouvoir d’achat immobilier a dégringolé sous Macron

INFOGRAPHIE – Angers affiche la plus grosse perte de pouvoir d’achat immobilier en 5 ans, pour les 20 principales villes de France: – 36 m².

L’attractivité, il y a ceux qui la connaissent et ceux qui la découvrent. La crise sanitaire a rebattu les cartes et braqué les projecteurs sur des villes autrefois délaissées et mises en lumière aujourd’hui. Des communes qui, pour la plupart, se trouvent à proximité de Paris. Mais l’attractivité a un coût: celui de faire grimper les prix de l’immobilier par exemple. Et ainsi de plomber le pouvoir d’achat des emprunteurs. Avant la crise sanitaire, on avait l’habitude de trouver Angers, Reims ou Dijon parmi les grands gagnants. Désormais, elles font partie des (grands) perdants, victimes de leur succès (voir notre infographie ci-dessous).

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À la surprise générale, c’est Angers, appréciée des familles, qui décroche la peu glorieuse dernière place du baromètre de Meilleurtaux qui a calculé l’évolution du pouvoir d’achat immobilier en 5 ans des 20 principales villes de France. La mairie rétorquera sans doute que c’est la rançon de la gloire: cette ville a été «prise d’assaut» par les acheteurs en 2020 et 2021. A contrario, les habitants risquent de faire sacrément grise mine. Car se loger à Angers coûte une petite fortune pour les locaux. En 2017, le m² se négociait 2130 euros en moyenne. Cinq ans plus tard, il coûte 3516 euros. Soit une hausse de 65% en cinq ans et donc de 13% par an!

Une chambre en moins à Nantes et Rennes

Conséquence: à Angers, on ne peut plus s’offrir qu’un 60 m² contre 96 m² en 2017. Une baisse de 36 m² qui équivaut à un petit 2-pièces. Et ce, malgré la forte baisse des taux de crédit en 5 ans. «Victime de son succès, Angers est le phénomène d’attractivité de 5 dernières années avec un engouement post-Covid hors du commun», commente Maël Bernier, de Meilleurtaux. L’«Athènes de l’Ouest» profite de ses nombreux atouts (1h30 de Paris en TGV, qualité de vie, proximité du littoral) pour damer le pion à ses grandes sœurs de l’ouest Nantes (13 m²) et Rennes (-16 m²) qui ont déjà bien pâti des conséquences de leur nouvelle notoriété.

Le Havre et Saint-Étienne, longtemps raillées pour avoir occupé le haut du classement du pouvoir d’achat parce qu’elles n’étaient pas attractives, se retrouvent désormais en bas. La hausse des prix de l’immobilier (+21% et +14% en 5 ans) n’est pas étrangère au fait que les Havrais et les Stéphanois ont perdu l’équivalent d’une chambre (-15 et -13 m²) durant le quinquennat Macron. Mais ils seront ravis d’apprendre qu’ils peuvent, quand même, acquérir des logements de 90 et de 139 m².

Même Le Mans, qui arrive en tête du classement de Meilleurtaux, a connu ce fort engouement post-Covid. Résultat: le pouvoir d’achat immobilier a chuté de 18 m² ces 3 dernières années. Ce qui ne l’empêche pas d’afficher, sur l’ensemble du quinquennat, un résultat positif (+ 6m²) comme Grenoble (+2 m²) et Nîmes (+1 m²) où les prix sont restés stables ou ont très peu augmenté. La faute à une absence d’attractivité.

Source : Le figaro

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